Le 9 janvier 1925 naissait Lee Van Cleef. Figure incontournable du western, il est d’abord repéré par le producteur Stanley Kramer. Il obtient ainsi un rôle de tueur dans le film Le train sifflera trois fois (High Noon, 1952) : le début d’une longue et riche carrière de méchant de l’Ouest.
C’est Sergio Leone qui lui ouvre les portes de la gloire, avec le célébrissime Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più, 1965). L’année suivante, Lee Van Cleef endosse le rôle de Sentenza/Angel Eyes, la Brute du film Le bon, la brute et le truand (Il buono, il brutto, il cattivo, 1966).
Whatever happened to Lee Van Cleef ?
Don’t forget about Lee.
La riche filmographie de Lee Van Cleef ne se limite pas au western (il a notamment tourné avec John Carpenter, à l’occasion de New York 1997). Ce sont pourtant bel et bien ses aventures dans le grand ouest américain qui ont fait sa renommée (caricaturé par Morris dans un album de Lucky Luke, il a inspiré, entre autres, le Edwin Van Cleef de World of Warcraft).
Lee Van Cleef décède en 1989, mais la légende de « la brute » demeure intacte. Ses déboires avec Clint Eastwood lui ont même valu les honneurs d’un titre de Primus et, en 2011, il apparaît sous forme d’un zombie-cow boy en quête de vengeance, dans le clip de la chanson qui porte son nom.
Un comble, pour un homme connu pour sa gentillesse et sa douceur, qui avait accessoirement… peur des chevaux !
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