Clark Gable voit le jour le 1er Février 1901 à Cadiz, en Ontario. L’acteur arrive en 1924 à Hollywood, où il débute par quelques apparitions dans des films muets. En 1930, la MGM lui offre un contrat. Joan Crawford le remarque rapidement et elle le choisit pour partenaire dans La Pente (Dance, Fools, Dance, 1931). Il tourne bientôt aux côtés de Jean Harlow dans La Belle de Saïgon (Red Dust, Victor Fleming, 1932) et devient bientôt la star incontestée de la MGM.
Désormais acteur bankable, Clark Gable enchaîne les tournages à une cadence parfois infernale. Il retrouve régulièrement d’autres stars tout aussi populaires : ainsi, il donnera régulièrement la réplique à Joan Crawford et à Jean Harlow, mais aussi à Lana Turner. Le studio ne réserve pourtant pas toujours un traitement de faveur à son acteur vedette. Ces frictions ont donné lieu à une punition pour le moins loupée : face au refus de l’acteur, qui n’appréciait pas le projet de film que la MGM lui imposait, il fut prêté à moindre frais à Columbia Pictures. Ce qui devait être une vexation destinée à le faire entrer dans les rangs se solda par New-York-Miami (It Happened One Night, Frank Capra, 1934)… et par un Oscar.
Fervent amateur de femmes, Clark Gable enchaîne aussi les mariages : Josephine Dillon (1924-1930), Maria Franklin (1931-1939), Carole Lombard (1939-1942), Sylvia Ashley (1949-1952) et Kay Williams (qu’il épouse en 1955).
Clark Gable décède le 16 novembre 1960 : selon une légende tenace, le tournage du film Les Désaxés (The Misfits, John Huston) et les aléas provoqués par l’instabilité de Marilyn Monroe auraient eu raison de lui. En 1995, Empire magazine le classera pourtant toujours parmi les 100 stars de cinéma les plus sexy. Moins glamour : parmi ses nombreux admirateurs, Clark Gable comptait un certain… Adolf Hitler ! En pleine guerre, ce dernier aurait même proposé une récompense conséquente à qui capturerait l’acteur, alors engagé dans l’armée de l’air.
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